Voici quelques définitions du métier ou plutôt tentatives de définitions
Chargé d’un ou plusieurs comptes, le référenceur doit s’assurer que le site dont il s’occupe se retrouve en tête de liste lorsqu’un internaute passe par un moteur de recherche, comme Google.
Un référenceur web, aussi appelé référenceur SEO (pour Search Engine Optimization), est un professionnel du référencement naturel. Il met en place des moyens stratégiques et marketing pour accroître la visibilité d’un site internet sur les moteurs de recherches et accroître son audience.
Le référenceur web veille au bon référencement naturel (SEO) ou publicitaire / payant (SEA) d’une entreprise sur les moteurs de recherche. La tâche principale du référenceur est d’assurer une meilleure visibilité de la marque pour laquelle il travaille sur les moteurs de recherches.
Attention aux idées reçues
Nous parlons bien plus haut de tentatives de définitions, car un référenceur ne peut pas vous garantir que vous serez positionné en 1er sur google suite à son travail. On ne parle pas dans ce métier d’obligation de résultat car cela est impossible techniquement.
Un métier souvent mal connu et mal compris !
Ce n’est pas parce que vous avez un référenceur web que vous serez automatiquement premier sur le classement de Google.
Les gens se lancent souvent dans des emplois de référencement avec des attentes irréalistes. Démystifions quelques mythes courants :
Mythe | Réalité |
| Le référencement est facile à apprendre et à exécuter. | Le référencement est une combinaison d’expertises créatives, analytiques et techniques. Sa maîtrise prend des mois, voire des années. |
| Les résultats en SEO sont instantanés. | Le référencement est un travail de longue haleine. Il nécessite de la patience et un travail constant. Il se peut que les résultats ne s’améliorent pas de manière significative avant plusieurs mois. |
| Le référencement est simplement une question de mots-clés. | Bien que les mots-clés soient importants, d’autres fonctionnalités telles que la création de liens, l’optimisation UX et l’analyse de la concurrence sont tout aussi importantes pour le référencement. |
Il n’y a pas forcément de profil type mais il faut aimer l’univers des sites web et d’internet pour aimer faire ce métier. Divers diplômes peuvent amener à faire ce métier : master en sciences de l’information et de la communication en webmarketing ou encore obtenir une certification professionnelle. Ce métier amène souvent à collaborer avec des développeurs web, graphistes, rédacteur, chef de produit, chargé de communication, etc. Il est intéressant de bien comprendre l’écosystème du web. Ainsi, on bon référenceur est souvent une personne qui a déjà travaillé et créé des sites web…cela légitime le profil et les compétences qui sont alors concrètes et non juste théoriques.
Un DUT ou BTS peut effectivement suffire pour faire ce genre de métier…Licence pro, Licence, Master digital business, Master web business, etc.
L’importance du diplômé ?
Selon Href, le diplôme n’est pas forcément le plus important pour le recrutement de ce genre de poste…en particulier parce qu’il y a peu de vraies formations spécialisées sur ce métier et que le métier n’est pas forcément bien compris de toute façon.
malgré cela, il y a souvent des constantes parmi les demandes des employeurs
Assez variable en fonction du secteur, de la taille d’entreprise, des enjeux qui pèsent aussi sur le référenceur. Le référenceur web peut attendre une rémunération allant de 22 à 30 K€ en début de carrière à entre 30 et 50 K€ voire plus en fonction des enjeux. En effet, certains sites de e-commerce ont grand besoin de référencement et peuvent même proposer des variables (primes) pour motiver leur référenceur qui est souvent le pilier central de leur croissance.
Ce n’était pas le cas pendant longtemps, mais le marché de proximité étant de plus en plus remplacé par l’online….certaines start-up qui sont des pures players proposent même parfois des bons de participation à leur entreprise dont la croissance repose uniquement sur le digital marketing.
Selon diverses sources internet : un référenceur qui sait coder peut gagner plus que celui qui ne sait pas coder
Cependant quand on regarde un classement plus international, on se rend compte que la France paie moins bien que d’autres pays…peut-être un effet d’optique cependant en raison des avantages sociaux inhérents à la France, ce qui n’est pas le cas dans d’autres pays…
Souvent rattaché à un service marketing ou communication et plus rarement à un pôle technique, ou à une BU Business Unit…Il serait logique de penser qu’un référenceur web puisse prendre un jour la tête de la direction d’un pôle marketing et / ou communication. cependant beaucoup d’entreprises rechignent à faire évoluer en interne les employés, ce qui se traduit souvent par des départs des entreprises pour aller chercher des meilleurs postes ailleurs. Le problème d’évolution en interne étant une problématique souvent globale sur le marché…La mobilité interne n’étant souvent pas au RDV, les employés préfèrent partir travailler ailleurs pour de meilleurs conditions.
Certains termes sont à la mode comme le “growth hacking” et le CRO : le but ultime d’une entreprise étant toujours d’augmenter ses ventes, tous les canaux qui peuvent être utiliser sont intéressants. En conséquence, le CRO (Conversion Rate Optimization) qui va revêtir une sphère psychologique est souvent un des derniers éléments qui peut venir s’ajouter au travail de communication et de référencement. Cette compétence traduite parfois par des termes comme UX (User Experience) ou A/B testing commence à être de plus en plus demandé…car c’est ce qui peut faire la différence. CRO, UX, Design, positionnement, excellence communicationnelle sont autant de skills qu’un référenceur peut acquérir au cours du temps…jusqu’à monter sur des postes de CMO (chief marketing officer) ou directeur marketing et communication.
Un métier qui vient bousculer les hiérarchies de l’entreprise traditionnelle
Qui plus est, pour beaucoup d’entreprises qui sont de plus en plus orientés digital et qui délaissent la sphère physique, …c’est alors le référenceur qui gère les plus gros budgets de l’entreprise (on parle ici de budget publicitaire : SEA, google ads, etc.). En conséquence, il paraît légitime de donner plus de pouvoir à ces postes clés… qui ne doivent pas rendre des comptes à des pseudo “directrices communication”. Il faut “Rendre à César ce qui est à César” et ne pas attribuer les lauriers à la mauvaise personne. D’antan, les communicants de base avant plus de budget consacrés à leurs activités mais avec l’explosion de l’online….il paraitrait normal de revoir l’organisation des entreprises….la communication étant uniquement un des éléments pour le référenceur à prendre en compte dans son travail de tous les jours, au même titre que le/la graphiste…
Parce que les entreprises recherchent souvent un mouton à 5 pattes (pour faire notamment des économies et ne pas recruter plusieurs personnes) un référenceur peut être amené à faire aussi de la rédaction, du graphisme, du social media, webmaster, webmastering, community management, gestion de projet web, gestion de projet digital, administrateur web, développeur web, analyste, advertiser, chargé de communication, stratégie digitale, stratégie acquisition, trafic management, marketplace coordinateur, etc.
Des métiers souvent jeunes et incompris et très souvent occupé par des gens jeunes qui se confrontent à des décalages générationnelles au sein des entreprises dont les directions sont vieillissantes…
C’est un métier où il fait souvent être pédagogue car il faut parfois presque dispenser un cours de SEO à des “directeurs” ou “directrices” “communication” afin de pouvoir faire leur travail. Les lauriers de leur travail bien sûr partiront à ces directeurs et directrices bien que ces derniers n’auront rien fait…Un problème de légitimité dans des organisations où les hiérarchies ne sont plus en adéquation avec l’apport de chacun.
Un métier en constante évolution où il faut suivre de près l’évolution de l’algorithme des moteurs de recherche afin de toujours être à jour. Cela demande donc du temps pour se former et suivre l’actualité du domaine. Une sphère technique qu’il faut maîtriser pour pouvoir exceller : fonctionnement d’un site web, codage, balisage, etc.
Des projets souvent long : de 6 à 12 mois pour bien travailler de long en large sur un site web…ce qui peut susciter des problèmes avec les clients : il faut donc savoir gérer les clients, les demandes, la pression, les deadlines, etc.
La négociation : un skill indispensable sur de nombreux métiers. Il suffit que le référenceur dise qu’il faut mettre tel “mot” sur le site web, mais le chargé de la communication n’est pas d’accord…bref, cela peut vite devenir un véritable casse-tête pour tout le monde.
Un marché de l’emploi peu engageant avec beaucoup d’agences (destructrices d’emploi chez les clients finaux ou annonceurs)…Hélas, les conditions de travail dans beaucoup d’agences ne sont pas au RDV et le turn over y est important…ce qui peut faire fuir les talents.
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